Les technologies nouvelles sont réputées, comme toutes les techniques d’ailleurs et depuis toujours, être des instruments et des véhicules de délocalisation et de « déterritorialisation ». Ce mouvement, qui s’amplifie avec les grandes ruptures spatio-temporelles de la modernité, interroge l’art à de multiples niveaux, car il remet en cause le lien natif de l’oeuvre d’art et du lieu – qui fut d’abord le lieu sacré, et lui substitue une esthétique des passages, des flux, des déplacements…

L’Harmattan