Peinture, 50 x 70 cm.
Diva – In memory of Tinkerbell explore le fantasme de la superficialité à travers le personnage de Paris Hilton et de sa défunte chienne Tinkerbell, devenue elle-même une extension de l’image publique de Paris.
La scène, inspirée de l’esthétique médiatique des années 2000, met en tension le trop-plein et l’attachement : d’un côté la mise en scène permanente, et de l’autre, une vraie tristesse, une forme d’amour sincère exprimée lors du décès de Tinkerbell en 2015.
Cette dualité, à la fois excessive et touchante, incarne l’ambiguïté que je cherche à représenter dans mes travaux : le superficiel qui devient preuve de sincérité.
Par l’usage de l’aérographe, les contrastes entre flou et netteté traduisent la tension entre surface et profondeur, entre image lisse et réalité imparfaite. La figure de la « diva » devient ici un écran de projection : à la fois distante et vulnérable, sous une couche de vernis gloss.
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