令和5 年7月12日日本 の日記 Journal du 12 juillet 2023 au Japon
Je suis maintenant au Japon. Je reste à Tokyo pendant environ un mois. Peut-être que lorsque j’en aurai assez de cette vile, je retournerai à Séoul. En cette chaude journée de juillet, j’ai voyagé dans plusieurs viles telles que Kyoto, Tokyo, Osaka et Kamakura. Depuis mon arrivée au Japon, j’ai plus s o u v e n t prié que salué. Les temples et les sanctuaires sont partout.
Vraiment, on les trouve à tous les coins de rue.
Au Japon, il existe d’innombrables dieux. On dit qu’il y a environ
8 millions de divinités, ce qui signifie que tout, depuis les montagnes, les
arbres, le vent, les rivières et les pierres, sont des divinités auxquelles on
croit et qu’on prie. Partout où j’allais, il y avait des sanctuaires, et je m’inclinais et priais des dieux que je ne connaissais même pas.
C’est une drôle de croire en quelqu’un. Plus précisément, la façon dont ils expriment leur foi est à la fois intéressante et menaçante. Ils répètent leurs gestes un nombre incalculable de fois, essayant d’atteindre les dieux invisibles.
CCCO
Ces expériences au Japon m’ont amené à réfléchir sur l’acte de croire et de prier.
Même au XXIe siècle, il existe encore de nombreuses religions et dieux. Ils ont tous des méthodes et des formes différentes, mais en fin de compte, on croit tous en nos propres dieux et on les prie.
Par exemple, dans le bouddhisme, il prie en s’inclinant 108 fois ou en comptant 108 perles de prière. Une autre méthode consiste à construire une tour de vœux comme un tour de souhaits en pierre. Et on boit aussi du
sang.
Ils sacralisent tout ce qui a trait à Dieu et prient à leur manière. Leur comportement, leurs gestes et la répétition de ces actions sacrées et menaçantes sont intrigants. «Divine dissonance, 2024» est donc une vidéo expérimentale inspirée par cette situation et réalisée avec un humour subtil.

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